Dans notre quotidien, le mouvement est partout : le bus qui conduit au lycée,
le piéton qui remonte le trottoir, la trottinette électrique qui nous dépasse à 30 km/h, la course du Soleil
dans le ciel, le déplacement des étoiles sur la voie du ciel, ...
Si vous accompagnez un enfant dans un manège, vous le verrez monter et descendre à côté de vous dans son avion
électrique. Mais si vous restez sur la terre ferme à l'attendre, vous le verrez monter et descendre, mais
également tourner. Tout dépend du point de vue adopté, ou du poste d'observation. Alors pour s'entendre sur
la description d'un même mouvement, il faut d'abord préciser la référence choisie : dans le manège ou hors
du manège. On parle de référentiel. Selon le point de vue choisi, on fait une description différente
du mouvement : on dit que le mouvement est relatif.
Dans nos quotidiens, tous les points de vue qu'on adopte sont des points à la surface de la Terre, donc des
référentiels terrestres. Mais dans le cas d'un satellite météo qui tourne autour du centre de la Terre,
mieux vaut s'imaginer qu'on est assis au centre de la Terre, la description du mouvement sera plus simple :
on adopte alors le référentiel
géocentrique.
Encore plus loin : pour décrire le mouvement d'une planète comme Jupiter, il est plus simple de se placer au
centre du Soleil, car elle tourne autour de lui. On parle alors de référentiel
héliocentrique.
Une fois définis le système -l'objet de l'étude- et le référentiel de l'étude, comment décrire le mouvement observé ?