■ Les électrons se répartissent en couches (1, 2, 3, etc.) et en sous-couches (s, p, etc.) autour du noyau. Les sous-couches de type s accueillent
au maximum 2 électrons. Celles de type p en accueillent au maximum 6.
Ex. du chlore : un atome de chlore (Z = 17) compte 17 électrons. Sa configuration électronique est 1s2 2s2 2p6
3s2 3p5. On a bien 2+2+6+2+5 = 17 électrons.
Les électrons de la plus haute couche occupée (ici la couche 3) sont appelés les électrons de valence. Le chlore possède donc 7 électrons de valence.
■ Hormis les gaz nobles (hélium He, néon Ne, argon Ar, etc.), les éléments chimiques ne sont pas stables à l'état d'atomes. Ils vont se transformer
jusqu'à former des entités chimiques stables, par exemple des ions ou des molécules. Ces entités stables ont alors des configurations
électroniques égales à celles des gaz nobles.
Par exemple, l'atome d'hydrogène 1H possède 1 électron, sa configuration électronique est 1s1.
Son gaz noble le plus proche est l'hélium 2He dont les atomes ont pour configuration électronique 1s2.
Le chlore est proche de l'argon, dont la configuration électronique s'achève en 3p6. Donc un atome de chlore doit acquérir un électron (pour passer
de 3p5 à 3p6). Ensemble, H et Cl forment donc du chlorure d'hydrogène H-Cl, les deux atomes étant liés par une liaison covalente,
elle-même formée par la mise en commun de deux électrons de valence (on parle aussi de doublet liant). Si un atome possède encore des électrons
dans sa configuration électronique qui n'ont pas été mobilisés pour former des liaisons avec les atomes voisins, ces électrons restants se réunissent par
deux pour former des doublets non-liants, représentés sous la forme d'un tiret collé au symbole de l'atome.
D'une manière générale, pour Z≤4, un atome cherche à s'entourer de 2 électrons et pour Z≥4 sur les trois premières lignes de la classification, l'atome
cherche à s'entourer de 8 électrons, et cela en raison du nombre d'électrons de valence des gaz nobles.